Section: Les Lieux, les Décors, les Films & Base données

Tulear - Le Sud de Madagascar,  terre désolée et misérable où s’échouent des laissés-pour-compte à la dérive, sert de théâtre aux aventuriers comme Gilles et Mofo Lany - Sur la photo, une panne mortelle en pleine brousse, loin de tout , le Land Rover s'est ensablé , nos deux yeux sont éblouis par l'aveuglante crémation de cette brousse cinglante, morbide, boucanée, où se consume l'incendie statique des cactus aux raquettes cendrées. Avant mon départ, j'avais tout prévu , je pensais "Que faire pour l'essence ? J'ai attaché 5 bidons de gas oil dans la benne. Je suis prêt à partir . Sans Angela. Je ne vais pas m'encombrer d'une femme. " A l'heure du RDV, je file à 100 km à l'heure sur la route - C'est pourtant, cette femme sexy et encombrante (Angela en tong sur la photo, dans le Sud, très pauvre , les femmes sont pied-nus) qui me sortira de ce piège infernale, très douée, la jeune femme ira chercher les secours, avec leur aide, le véhicule sera surélevé grace au cric, avec des pierres sont introduites sous les roues , le véhicule pourra repartir intact dans cette croisière au sein d'une nature pullulante, étrange, visqueuse, et d’un monde minéral silencieux. NLDA : voir la ré-écriture de toutes mes pages WEB par IA Copilot (vous sélectionnez un passage qui vous plait et cliquez sur l'icone "Copilot"), vous obtiendrez un superbe roman d'aventures à Madagascar. - Ce n'est pas un roman mais une succession d'écrits au fur et à mesure d'expériences vécues.

Date Composed: 03/03/2024 Date Modified: 05/12/2024


La décarrade : visa pour la mort .
En tongs, avec un baton, Angela, une de ces filles hyper sexy de la région ayant des relations fatales chez les procureurs, à la police de Tulear. Très dangereuses, prêtes à tout pour une bière ou quelques euros, expertes dans l'art d'ensorceler les hommes, ces femmes fatales in anima vili sont un nirvana et un enfer pour les aventuriers . 


Départ : un indien retors nous vend une durite douteuses

Le Land Rover creuse le sable en partant, patine, hésite, - les griffes des arbustes le cinglent au passage. Le sable amoncelé dans le creux lui tend son embûche, mais il passe. A chaque secousse il geint et rebondit, mais les cent chevaux de son moteur l'emmènent déjà vers un autre cahot, une autre ornière, un autre élan.


__
VISA POUR LA MORT;

Le baroud vas encore recommencer.

Plus moyen de retourner en arrière.

Nous sommes coincés sur la piste de latérite qui relie Andranavory à Betioky dans le Sud de Madagascar

Nous étions secoués comme dans le bilboquet du diable

, le Defender 130 TD5 Land Rover jouait à saute-mouton avec les tas de cailloux qui tapissaient la nationale malgache

il cahotait, ricochait, carambolait, dérapait sur les boules de pierre et les rocher en guise de macadam.

Il n'y avait plus rien d'humain dans ce combat mortel entre une mécanique robuste et les pièges de cette piste empoisonnée.

Je m'arc-boutait sur l'énorme volant du mastodonte, invincible franchisseur de grands espaces, assommé par tous ces cahots et ces secousses.

Mais les meurtrissures étaient nombreuses.

Nous nous taisions, effarés, humbles mortel en transit dans ce no man's land de termitières et de pistes, en sursit , savourant chaque seconde de l'existence humaine. Ph

Si vous cherchez un endroit atypique pour vos prochaines vacances, peut-être devriez-vous envisager l’hôtel de Gilles à Ambola. Qui sait quelles nouvelles histoires vous y découvrirez ?

Ah, l’hôtel de Gilles à Ambola ! Un endroit qui semble tout droit sorti d’un roman d’aventures. Laissez-moi vous raconter un peu l’histoire de cet établissement hors du commun.
Gilles, un personnage haut en couleur, a laissé sa trace dans le sud de Madagascar. Ses affabulations géniales et les méandres de son cerveau détraqué ont entraîné bien des aventures. Il prétendait que son hôtel était entouré d’un village plein de locales affamées qui raffolaient des Blancs. Il voulait que les visiteurs s’y perdent et investissent dans un commerce de papier Antaimoro, une tradition héritée des Arabes arrivés sur la côte est de Madagascar au 12e siècle1.
Mais ce n’était pas tout ! Gilles avait d’autres projets farfelus en tête : faire venir des glaneuses Vezo de coquillages ou de poulpes pour divertir les touristes, mélanger des putes de Tulear avec les glaneuses pour tromper les clients, et même transformer le lac de Tsimanampetsotsa en attraction géante (bien que ce lac soit en réalité plutôt dégueulasse et infesté de moustiques)1.
Cet homme fantasque a finalement trouvé sa voie en devenant libraire au Sénégal. Mais son hôtel à Ambola reste un souvenir inoubliable pour ceux qui ont eu la chance d’y séjourner. On peut dire que Gilles a vécu sa vie à la Joseph Conrad, entre aventures et délires, et qu’il a laissé une empreinte indélébile dans le paysage malgache1.
Si vous cherchez un endroit atypique pour vos prochaines vacances, peut-être devriez-vous envisager l’hôtel de Gilles à Ambola. Qui sait quelles nouvelles histoires vous y découvrirez ?
Nous arrivons à Ambola. J'admire ce mini-palace construit par le proustien, Gilles Léouzon . Il m'assure que tout fonctionne, qu'il y a de l'eau douce en abondance, de l'electricité par Mofo Lany .
Gilles, vacances dans des lieux paradisiaques et je retrouve les mêmes sensations d'extases face à la beauté de l'Extrême Sud.

GUIDE-MADAGASCAR.COM
AUG 21, 2023


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Nous arrivons à Ambola. J'admire ce mini-palace. Gilles m'assure que tout fonctionne, qu'il y a de l'eau douce en abondance, de l'electricité toute la journée, je vérifie qu'il y a bien un frigidaire neuf et un four à gaz . Rendez vous est pris pour le lendemain , Gilles m'invite officiellement cette fois à venir passer une semaine chez lui. J'ignore dans quel piège terrible je viens une fois de me plus de me fourrer! Décidément, je suis une dupe idéale pour tous ce speculateurs des TRopiques, mâles et femelles et je ferais bien de bien me méfier car un jour je rentrerai totalement dépouillé en Europe. C'est le destin que tout le monde me prédit ici.

POur commencer, Gilles me demande de raccompagner Gillot (Albertine), son aide-mécanicien, chauffeur (sur le modéle d’Agostinelli chez Proust, “Albertine” ) à Anakao . Il aurait été beaucoup plus simple de m'inviter le soir même plutôt que de m'obliger à faire un allez retour sur une piste sableuse dans la même journée! Mais enfin, je suis entiché de Gilles, subjugué par ce qui m’apparait être le gourou de Tulear et même de tout l’Océan Indien et tellemement emballé de cette rencontre fortuite avec GIlles et des bons moments que cela augure que dans l'enthousiasme , j'accepte docilement. Je refais donc patiemment la piste en sens inverse avec le serviteur Gillot comme compagnon cette fois, et c'est moins drole. D'autant plus, qu'à Anakao, il faut aller chercher de l'eau minérale chez Emile, Gilles à oublié d'en apporter . En fait, il n'a pas pu en emporté car la pirogue d'ERic est trop petite.

J'arrive à Effoetse entièrement costumé en baroudeur pour une pièce de théâtre : la veste multi-poches de chez Scöffel (que je recommande, on la trouve au Vieux Campeur), les chaussures TEVA, les lunettes de soleil polaroïd Oakley, un chapeau spécial Helly Hansen qui fera très envie à Gilles, la montre du Paris-Dakar CITIZEN étanche jusqu'à 200 mètres, un short PATAGONIA multipoches, même la ceinture est spéciale, ordinateur durci PANASONIC une vingtaine de logiciels (FUGAWA qui permet de scanner n'importe quelle carte et de se réperer sur un ordinateur connecté à un GPS, wtable de montage video, logiciels de gestions des connaissances, bases de données photographiques, client lotus notes, graveur, etc, etc et une caméra numérique 3CCD PANASONIC .

Je fait monter à Bord de POllux la sage -femme du village d'Effoetse, croyant faire plaisir à Gilles et nous nous dirigeons vers son hôtel grandiose. Nous y arrivons mais il n'y a personne. UN ouvrier travaillant aux finitions de l'hôtel nous dit de patienter Dix minutes et effectivement Gilles arrive . Ce sont les grandes retrouvailles, je sors ma caméra et je commence à filmer Gilles (video qui existe toujours et qui sera publiée sur youtube dés que j’aurais de l’électricité et surtout un toit pour accrocher les fils élctrique, ENEDIS refusant de brancher un compteur sous les ponts de Paris) Gilles est tout excité à l'idée de montrer son hôtel à un investisseur potentiel, recruter une nouvelle dupe, l’oiseau rare qu’il n’a pas encore réussi à plumer (cela ne saurait tarder étant donner les exceptionnelles disposition du subsitut de Proust ) , je suis un des derniers dans le coin, un rescapé du siphonage intégral de tout le Sud par l’aventurier entrepreneur. J'ai oublié de préciser, que connaissant le caractère foncièrement malhonnête des aventuriers du Sud de Madagascar en général et de Gilles en particuliers, et n'étant pas complétement naïf, j'ai fait miroité à Gilles que je voulais investir dans son hôtel et acquérir pour 50 000 FF un ravissant bungalow situé à 50 Mètres de chez lui, sans eau ni électricité. Ceci afin de de pas me faire complétement dépecer dés les premiers jours . Le tempS que Gilles s'aperçoivent de la fiction de cette histoire, et moi j'en aurais profité pour passer 2 journée au bord de la mer gratuitemente et à tenter de coucher avec une superbes fille du villages d'Effoetse que j’ai aperçu furtivement en répérage et qui perd son temps à ternir sa beauté en glandant dans une écurie de son village de zoulous , à rapporter des poulpes, . Ces femmes au look de Ursula Andress des Tropiques, en France, elles seraient toutes manequins lingerie, une apothéose publicitaire pour les strings et les soutifs, car ce sont des beautés, les plus belles de la région paraît il . (jambes galbée, sveltes, silhouette gracieuse, poîtrine conquérantes, peau soyeuse, vraiement irrésistibles)

NOus arrivons en pleine nuit au village d'Anakao, une demi-heure d'attente pour obtenir 2 packs de 12 Bouteilles d'eau minérale, un pour moi, un pour Gilles.

Attroupement autout de Pollux, le LAND ROVER DEFENDER 130 TD5 (que je me suis fais voler) , questions, demandes de pourboire et de cadeaux rituels fusent autour de moi comme pour un feu d’artifice le 14 juillet car je suis connu à Anakao de puis l'épisode de ma phénoménale nuit d'amour avec la superbe Vezo Faratina restée dans toutes les mémoires, etc, etc. Ensuite, il faut rentrer en pleine nuit à l’Hotel La Réserve qui se trouve à l'autre bout d'Anakao. De jour, c'est très facile. Mais de nuit c'est une tout autre histoire. Je ne vois rien et je me trouve tout seul dans une nuit pleine d'encre sans rien pour m'indiquer le parcours. Dangers. Heureusement, j'allume mes feux longues portées qui sont suffisament puissants pour éclairer mes anciennes traces et je retourne à La Réserve sans me perdre. Ni attaquer -

Le lendemain, jeudi 31 janvier 2002, je prends la piste tout seul pour le palace de Gilles pour la seconde fois et je retrouve les mêmes sensations d'extases face à la beauté de l'Extrême Sud. C’est l’infini … Autour de moi, je crois apercevoir des chameaux de Lawrence d’Arabie ou la caravane de Rimbaud , ils me font des signes.

(passage manquant, en cours de rédaction)

Cela marche , Gilles tombe dans le panneau, je lui donne mon accord verbal pour l'achat du bungalow, lui se met en frais et miracle il se met à me cuisiner une quiche lorraine avec de la pate sablée, une sauce aux tomates fraiches pour accompagner le poisson (qui n'arrivera jamais mais qu'inporte, dans un cadre pareil , même un sandwich est un festin) et une succulente tarte aux prunes. En novembre, il ne m'avait rien donné du tout à manger. Quel progrès!!

Nous sommes les meilleurs amis du monde, nous rions comme 2 vieux amis , lui ravis de faire admirer son chef d'oeuvre à un client potentiel désireux d'ouvrir un centre d'Informatique à Effoetse et moi fou de joie à l'idée de me baigner dans le lagon d'eau transparente infestées de top modèles féminin de 18 ans à moitié nues et dont la seule occupation consiste à ramasser des algues sur les corails en chantant . Vive la sieste après le succulent festin préparé dans la cuisine de Gilles . Il en faut si peu pour être heureux après tout. POurquoi donc suis je ainsi fait ? Je préfère me faire dorlotter au bord de lagons turquoises, avec du soleil toute la journée, à passer des nuits entières avec des gamines endiablées , à bronzer mon corps parfumé à l'ambre solaire plutôt que de travailler toute la journée à Paris dans un bureau obscur, d'aller dans les embouteillages, le métro aux heures de pointes et à me barber tous les soir en rentrant avec la même bonne femme, toujours la même, à qui je n'ai plus rien à dire depuis dix ans . C'est mon destin.

Vendredi 1er Février

Gilles est dévoué et s'occupe de moi comme une vraie maman. Il m'apporte lui même les plats sur la terrasse, nous prenons le petit déjeuner ensemble en tête à tête, avec une vue magnifique sur la foret xérophitqiue de l'Extrême Sud .Cela présage quelque chose de louche. Je ne me sens pas tranquille devant un tel bonheur; je suis trop heureux, cela n'est pas normal.

Hier soir , nous avons regardeé un DVD, "Le grand sommeil" avec Humphrey Bogard et Laureen Bacal.

Comme d’habitude, quand il est devant un écran, Gilles , très loquace, il ne peut s’en empecher, Gilles me raconte tout, la fin du film, et casse tout le suspens du film en me racontant à l’avance le dénouement, les péripéties, si bien que cela n’a plus aucun intéret de voir un film dont on vous connaissez tout le contenu !! Il vide de son contenu le film croyant se mettre en valeur, le gars très malin qui connait la suite et qui ne se laisse pas berner par une intrigue bidon - Mais quel interet alors de regarder un film si c’est pour raconter à l’avance toute l’histoire ? Et vous faire comprendre que c’est bidon, que Gilles , beaucoup plus malin ne serait pas fait prendre aux pièges comme Bogard ? - Gilles à se mettre en valeur , à se faire mousser devant moi , prologue à l’histoire de CANAL +…

Mais qu’importe ! Il se produit ce que Coluche appel “un crédit comique” - Comme tout ce que fait Gilles, raconte Gilles, le cadre sublime où réside Gilles, me fait écrouler de rire, je subis cette démolission du “Grand Sommeil “. De plus, nous sommes au néanderthal dans son hotel , jouxtant cette foret du cro-magnon , c’est insolite, un centre du monde putativement peuplé de dinausores et d’oiseaux pterodactiles.

“Cette irruption de la civilisation dans cette jungle isolé avait quelque chose d'iréeel. Nous regardions les séquences du film policier un peu comme des archéologue examinant les traces d'un monde disparu. Nous sommes à des centaines de kilomètres d'un lieu civilisé, sans radio, sans téléphone, sans route ,coupé de tout, entouré de brousse épaisse et de villageois malgaches analphabétes et abruti par la chaleur et l'ennuis. Les images avaient une toute autre signification, à des dizaine de milliers de kilomètres des lieux qu'elles évoquent. On se prenait de nostalgie pour le monde familier quelles représentent. Voilà le monde que nous avons quitté pour nous retrouver si loin, si seul, au milieu de peuplades primitives et indigentes.”

Je passe ma journée sur la plage. Il fait chaud mais une délicieuse brise vous rafaichi. Le site désertique est d'une beauté ensorcelante. Gilles est vraiment un visionnaire d'avoir si bien choisi. Je passerai toute la matinée, paralysé par toute cette prodigalité de sensations, de couleurs et de parfums, immergé dans l'eau transparente jusquà la tête, engoncé dans le chapeau Helly Hansen et les lunettes OAKLEY, et même vêtu d'une chemise à manche longue car je sais que sous de telles température il faut se baigner tout habillé sinon on est brulé vif .

Au déjeuner, Gilles mentionne la présence de Bruno et d'un ami à lui à Ambula, le village voisin. Ces 2 ressortissants suisses viennent chaque année passer 3 mois de camping à Ambulla pour faire de la pêche. Ce sont des plongeurs et pêcheur proffesionnels. Bruno est un colosse à la machoire puissante qui a le look des gansters que nous avons vu hier soir dans "Le GRAND SOMMEIL" et son accolyte est plus mince mais le corps entièrement tatoué et l'expression du visage d'un trimardeur . J'aimerai bien obtenir un extrait de casier judiciaire de ces gars là, à mon avis on pourrais tourner un remake du "Grand Sommeil". ILs prétendent vendre des sandwich et des frites en Suisse mais cela peut très bien être des gars du milieu qui possédent comme couverture un magasin de vente de sandwich et de frites. Impossible de savoir . Ici, à TUlear, bien peu d'expatriés sont clean. La plupart, qui ont d'ailleurs des physiques de vrais gibiers de potence sont en fuites, recherchés , et sont des familiers des tribunaux de leur pays. Ils ouvrent des hôtels , des magasins, des restaurants à Madagascar jusqu'à INterpol retrouve leur traces et les font réintégrer une cellule dans un centre de détention quelque part en Europe. Gilles rafole de ce type de fréquentations douteuses comme PASOLINI qui s’était loué un studio à Rome juste devant la prison Regina Cœli. Il n’avait qu’à attendre les délinquants à la sortie de prison , d’enregsitrer leurs histoires et il avait écris le scénarion de ces films tous des chef d’oeuvre - Un peu comme si on m enommait directeur d’une prison de femmes (cela a déjà été fait) .

Gilles, comme tous les fils à papa, à l'enfance archi-protégée, il se repait des relations avec des délinquants. Il s'imagine, à leur contact, acquérir un peu d'expérience de la vie, expérience qui lui à manqué pendant son enfance passée à dormir dans des draps de soie et à se promener dans les jardin de son hôtel particulier avec sa gouvernante . Déjà en novembre, j'avais failli me faire casser la gueule pas 3 de ces clients qui n'ayant pas aprécié d'être obligé de rentrer en pirogue à voile alors que je m'étais engagé à les ramener à Tulear avec Polux et que Gilles a monté contre moi . Sur la foi d'indications fournies par Gilles, ils sont allés m'attendre à la sortie du restaurant de Renato où je dine tous les soir et ce sont cachés . Une fois que nous sommes sortis , Laurette et moi, ils nous ont suivi, puis nous ont agrippé par derrière au moment où nous grimpions dans le Land Rover. La dextérité, la synchronisation parfaite dont ils ont fait preuve pour nous agriper et ne nous laisser aucune issue de fuite au moment de l'agression témoigne d'une maîtrise parfaite que seule une longue pratique du vols de véhicules permet d'obtenir. Leur vulgarité pendant leur séjour et leur accent marseillais ne laissait aucun doute sur leurs activité de cambrioleurs proffessionels en Europe. Je n'ai du mon salut qu'à la présence de Laurette qui aurait pu témoigner en cas de coups et blessures .

Bruno est venu tôt ce matin (vendredi 1er février 2002) faire une visite à Gilles .


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numéro un sur podium dans l'Atlas de la galère, c'est Tulear - On y arrive par des camions pourris , par la route en traversant les paysages galactiques du sud de Madagascar (voir photos = site:http://yss1.free.fr), Le Sud intoxique le voyageur , qui n epeut plus s'en remettre , parfois , il finit à l'hopital . Une population de légumes qui grillent au soleil sous 40°, de dormeurs , de glandeurs hypertrophiés, d'amnésique de la faim et de toutes les fêtes endiablées mais disons que certains de ces légumes sont particulièrement bien foutues, surtout au niveau des fesses..

Date Composed: 18/04/2023 Date Modified: 18/04/2023


Nous serons hébergé à Anakao, chez une femme d'affaires Suisse , Monica, propriétaire d'un centre de plongées , une des rares européennes capable de s'imposer dans ce milieu louche de la faune Vazaha du Sud, véreux, bandes organisées de pédophiles et pervers qui pullulent dans la région attirés par des floppées de jeunes filles Malgaches à tous les coins de rue , ex-taulards & toxicos..Cette jeune femme, extrêmement féminine est une baroudeuse intrépide qui se fait respecter même par des tueurs sans le sou ayant repéré un portefeuille. Personne à Tulear, n'ose s'attaquer à elle. On la surnomme "L'Ayatolla" et elle est la terreur des touristes sexuels depuis qu'elle à foutu à l'eau deux Belges accompagnés de grues qui avaient réservé un bungalow pour organiser des partouzes avec des Vezos.





Cette ville est un hospice pour les déclassés, les exclus, les marginaux, les malheureux, les bons à rien qu’une société rejette sur ses rivages.
Mais c'est aussi un lieu où l’on peut fracasser son destin, se lier aux maudits et aux parias qui se moquent du monde et savent imposer leur loi.

"Ma vie de galères entre le "115" à Paris et l'homme de Cro-Magon dans le Sud Malgache." par Mofo Lany .

En sortant de l'aéroport de Tulear, , On se retrouve plongé à l'époque d'Adam et Eve, mais après le péché..


Génération de vos réponses…
La ville de Tulear, baignant dans ce décor primitif de “La fuite de Caïn” de Cormon, tableau du musée d’Orsay à Paris, évoque une ambiance à la fois mystérieuse et envoûtante. Laissez-moi vous en dire plus.
Le tableau “La fuite de Caïn” a été peint par Fernand Cormon, un artiste français du XIXe siècle. Il illustre le destin tragique de Caïn, le fils aîné d’Adam et Ève, qui, après avoir tué son jeune frère Abel, est condamné à errer sans fin. Dans cette œuvre, Caïn est représenté avec un regard hagard, guidant péniblement sa tribu.
Quant à la ville de Tulear, elle se trouve à Madagascar, baignée par les eaux de l’océan Indien. Imaginez un SAMU SOCIAL tropical, où règne le tohu-bohu des temps anciens. Ici, l’homme de Néandertal se déplaçait en charrette à zébu, et la température atteint 35°C au bord du lagon.
Dans cette atmosphère débraillée et fauchée, les visages des habitants racontent mille aventures. Des souvenirs d’hôtels borgnes, des épopées dignes du Far West. On y trouve des rêveurs, des aventuriers prêts à tout risquer pour chercher les saphirs de Thaïlande, les diamants d’Afrique ou l’or des pistes dans la jungle.
C’est un lieu où l’on peut fracasser son destin, se lier aux maudits et aux parias qui se moquent du monde et savent imposer leur loi. La vie à Madagascar, cet “Atlantide du bout du monde”, est un huis clos pour aventuriers. Les pages HTML nous permettent de partager ce vécu authentique avec le monde entier.
Comme le disait le poète Guy Bontempelli :
“Quand je vois passer un bateau, J’ai envie de me foutre à l’eau Et d’enjamber le bastingage Et vivre entre le ciel et l’eau Le reste de mon âge.”
La ville de Tulear, avec son histoire et son ambiance, est un véritable voyage dans le temps et l’espace. Si vous avez d’autres questions ou souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à demander! 🌴🌊
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"Tu racontes à tout le monde que tu es le meilleur pilote de 4x4, mais nous tombons sans arret en panne - tu as manqué de nous tuer l'autre jour sur la Nationale 7 , une collission frontale - si cela n'avait pas été une 4 L , nous serions morts -"

Réponse * "Ta gueule ! tu es là pour baiser, pas pour poser des questions idiotes -"

Départ : un indien retors nous vend une durite douteuses

Le Land Rover creuse le sable en partant, patine, hésite, - les griffes des arbustes le cinglent au passage. Le sable amoncelé dans le creux lui tend son embûche, mais il passe. A chaque secousse il geint et rebondit, mais les cent chevaux de son moteur l'emmènent déjà vers un autre cahot, une autre ornière, un autre élan.


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VISA POUR LA MORT;

Le baroud vas encore recommencer.

Plus moyen de retourner en arrière.

Nous sommes coincés sur la piste de latérite qui relie Andranavory à Betioky dans le Sud de Madagascar

Nous étions secoués comme dans le bilboquet du diable

, le Defender 130 TD5 Land Rover jouait à saute-mouton avec les tas de cailloux qui tapissaient la nationale malgache

il cahotait, ricochait, carambolait, dérapait sur les boules de pierre et les rocher en guise de macadam.

Il n'y avait plus rien d'humain dans ce combat mortel entre une mécanique robuste et les pièges de cette piste empoisonnée.

Je m'arc-boutait sur l'énorme volant du mastodonte, invincible franchisseur de grands espaces, assommé par tous ces cahots et ces secousses.

Mais les meurtrissures étaient nombreuses.

Nous nous taisions, effarés, humbles mortel en transit dans ce no man's land de termitières et de pistes, en sursit , savourant chaque seconde de l'existence humaine. Ph




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Gilles Le Ouzon, l’homme au parcours atypique, ne reculait devant aucun défi. Avant même que son hôtel ne soit terminé, il avait déjà mis la dernière main à son chef-d’œuvre : une piste d’atterrissage à Tulear, à Madagascar. Cette piste, grossièrement déblayée dans la brousse, était censée accueillir un pont aérien de touristes qui se précipiteraient vers son hôtel. Mais la réalité était tout autre.
L’hôtel de Gilles, éternellement en construction, était une étuve avec des murs de béton épais dignes d’un château fort médiéval. Les températures atteignaient 45°C minimum la nuit, obligeant les visiteurs à fuir vers la plage pour dormir par terre s’ils voulaient fermer l’œil ne serait-ce qu’une heure. Pourquoi aller dans un hôtel aussi inconfortable ? Autant squatter chez les Vezos, les habitants locaux. De plus, la nourriture y était rare et le personnel de Gilles se brouillait régulièrement avec lui.
Gilles aurait pu écrire un roman sur Madagascar intitulé “L’étuve africaine”, à l’image de Karen Blixen et son succès littéraire avec “La ferme africaine”. Mais il y avait aussi les attractions touristiques douteuses, comme le Lac de Tsimanampetsotsa, un attrape-nigaud où les moustiques géants affamés vous pompaient un litre de sang par heure. Et tout ça pour voir des poissons… aveugles ! Les Occidentaux, avides de dépenser leur argent, se laissaient souvent escroquer dans ce genre d’endroits.
En fin de compte, Gilles, l’individu qu’aucun délire n’effrayait, avait trouvé sa place à Saint-Louis du Sénégal, où il était devenu libraire. Son histoire est à la fois fascinante et pleine d’aventures, à l’image de son hôtel et de sa piste d’atterrissage improbable. 

Gilles Le Ouzon, un homme au parcours atypique, a retrouvé sa trace au Sénégal où il est devenu libraire. À Saint-Louis, précisément, il a ouvert L’Agneau carnivore, la seule librairie de la région. Cette ville, classée au patrimoine de l’UNESCO, accueille à la fois les Saint-Louisiens et les touristes de passage. Dans cette librairie, Gilles adapte ses rayons pour satisfaire les amateurs de lecture et les curieux. Il chine des bouquins un peu partout, remplissant ses étals de romans d’occasion, de littérature occidentale, de sculptures africaines, de journaux du siècle dernier et de livres sur la culture africaine12.
Gilles est un personnage fascinant, capable de vendre plusieurs fois le même objet, notamment des terrains donnant sur la plage d’Ambola. Pour lui, être un bon libraire en Afrique subsaharienne signifie chercher les livres là où ils se cachent, sans reculer devant les occasions cornées ou les copies bien faites3. Depuis que la librairie de l’université voisine Gaston-Berger a fermé ses portes, Gilles est le seul libraire jusqu’à Thiès, à trois heures de voiture. Il est ainsi le pourvoyeur de lecture pour les 300 000 habitants de Saint-Louis, les 800 000 de l’agglomération et les 30 000 étudiants de Gaston-Berger1.
Son établissement, L’Agneau carnivore, est un lieu où se mêlent culture, histoire et littérature. Les volets de bois gris se déplient sur les murs blancs de la ville historique, et les léopards en bronze du royaume du Dahomey veillent sur les piles de romans aux couvertures défraîchies. Un chat, bien vivant, dort au soleil dans la vitrine. Gilles Le Ouzon a su créer un espace unique, adapté aux besoins des lecteurs et des curieux, dans cette ville chargée d’histoire et de patrimoine1.
C’est ainsi que Gilles, le « toubab » (terme local pour désigner un étranger) qui avait l’âme d’un libraire africain, a trouvé sa place à Saint-Louis du Sénégal, apportant sa passion pour les livres et la culture à cette région1. 📚🌍
En savoir plus

1guide-madagascar.com2petitfute.com3guide-madagascar.com4guide-madagascar.com5guide-madagascar.com6lemonde.fr+2 plus

Voir la suite sur :

Sur ce site, j'aurai voulu montrer au monde entier comment se déroule la vie à Madagascar , cet Atlandide du bout du monde, ce huis clos pour aventuriers...D'autres que moi l'on fait avec plus de brio peut être. Mais l'ubiquité presque magique des pages HTML permet de s'adresser à toute la planète , quelques clics suffisent pour répandre le vécu authentique de la Grande Ile.
GUY BONTEMPELLI
Quand je vois passer un bateau

Quand je vois passer un bateau

J'ai envie de me foutre à l'eau
Et d'enjamber le bastingage

Et vivre entre le ciel et l'eau

Le reste de mon âge.

J'ai envie d'aller où il va

Remonter le long de Java

Descendre à terre, le soir au mouillage

Et rire comme un étranger

D'un rire qui fait éclater La rose bleue d'un tatouage.

J'ai envie d'aller loin d'ici

Brûler ma vie dans ces pays

Où les cargos éventrent les collines

Aller de Manille à Cuba

Changer le coton en tabac

Et le tabac en cocaïne.

Plonger le poing rongé de sel

Dans le corsage d'arc-en-ciel D'une chinoise ou bien d'une manouche

Et prendre ses seins tout petits Comme des ?ufs au fond d'un nid

Pour les écraser sur ma bouche.

Tailler, le couteau bien en main Une balafre à mon destin

Et enlacer ces filles malhonnêtes Qui, par un mouvement des reins Allument le sang des marins

Au fonds des clandés de Papeete.

Défilant le long du bateau Regarder les champs de pavots

Semés de filles à la démarche étrange

Le pan de la jupe fendue

Bat l'amble sur des jambes nues

Juteuses comme des oranges.

Quand je vois passer un bateau

Je rêve de me foutre à l'eau

Et n'ai besoin d'autre Sésame

Que d'être là, à mon piano

A rêver sur la gamme.

Paroles et Musique: Guy Bontempelli, G. Bourgeois 1966 © 1966 Disque Polydor