1. SDF dans la rue à Paris au Paradis de Madagascar

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Antananarivo
	Un mélande de périls et de merveilles
		- La femme me regarde - Sa physionomie est transformée. Le désir bestial qui s'y lisait avait déposé une trace de spiritualité sur ses traits. Il y avait une extase virtuelle dans ses yeux. Du ysticisme soulevait ses seins l'un après l'autre .
	Une atmosphére étrange baigne les quartiers chauds ou chic de cette ville ingrate et généreuse
		- La garconnière de l'Océan Indien
Arrivée à Tulear
	Conversation téléphonique espionnée
		- "c'est Mofo Lany, ce minable, un clochard parisien, il compte pour de la merde, c'est un looser, sans Mada, des types comme lui , n'auraient jamais pu baiser une femme de leur vie ! il n'a même pas de passeport, il est entré à Ivato en fourguant un vieil ordinateur Pentium III pourri à la fille du chef de la police des frontières, il a gagné un billet d'avion sur Internet et il est arrivé sans un sou en stop à Tulear. pour ce genre de mec, Mada est l'endroit idéal pour se planquer ! Personne ne pourras penser qu'on puisse se trouver bien dans un enfer pareil ! Lui, il adore les lieux glauques, plein de putes pas cher, niquer tout ce qui bouge dans un rayon de 100 mètres , se prélasser en enfer avec plein de traine-misère qui crévent la dalle autour de lui , tomber malade dans des boui-boui, les taxi-brousses et les arnaques, il est dans son élément , c'est son truc ! le lieu idéal pour se fourrer dans le pétrin , de fréquenter des zonards, c'est bien Tulear, Quoi ? il a un copain pédé avec qui il est associé et il prétend construire des hôtels ??? Ici ? A Anakao ??" Voilà la conversation affreuse que je venais d'intercepter ,voilà la réputation que j'avais déjà au Corto Maltese, à Tulear !! L'ami avec lequel je parlais , sans le faire exprès, n'avait pas coupé la conversation téléphonique avec moi et son smartphone continuait à transmettre son bagout, horrifié j'écoutais A peine arrivé à Tulear, j'étais déjà grillé, on savait qui j'étais, j'avais déjà une réputation exécrable - Je venais d'arriver ) Tulear, nous étions en Février, il faisait la même température que dans un four lorsque le boulanger introduit ses baguettes. Laurette m'attendait à l'hotel Plaza, un établissement suranné, mais le meilleur spot de Tulear.
L'Hotel
	LA PLAGE
		- Photo
La terre de la liberté
	Premières étreintes
		- La fille marche dans l'après-midi à quelques pas devant moi. Pantalon de teinte sombre ajusté sur les hanches, étroit le long des jambes, bras nus. Démarche souple, allure tranquille, tout est beau, net, irréprochable. C'est la troisième de la journée. Elle est métis Mauricienne, j'imagine Halle Berry à vingt ans. La regarder me procure un plaisir violent.Je me baladais du côté d'Abatomena et je l'ai tout de suite remarquée : elle essayait des tee shirts chez un vendeurs de frippes assis sur le trottoir , se déshabillant , mettant en valeur son torse musclé. Je la raméne chez moi, un taudis que que je loue 60 000 arya mensuel à une matronne rusée et hypocrite. La chambre est située dans les quartiers pauvres, sales, non sécurisés…Je suis toujours stupéfait de la vie intense qui fourmillait dans ces quartiers surpeuplés - Les rats pullulent, sans parler du toit qui goutte quand il pleut, Evidemment, une telle habitation n’est pas branchée à l’eau potable et souvent, elle n’a pas non plus l’électricité. Mais cette fille princière dans ce décor de gadoue annihilie la souillure du réel , je me retrouve dans un état de privation sensorielle pour tout ce qui ne concerne pas cette panthére surgie d'un film de James Bond dans l'Ile du Docteur No.
Liaison pornographique entre un ex-SDF et une manequin
	Angela, une femme sexy encombrante
		- Siphonage
Sous les roues du Land Rover
	Ensablement
		- Il aurait vendu du sable à des bédouins.
		- Il fait très chaud dans la cabine maintenant que j'ai coupé l'air conditionné, environ 45°C, ce qui broie mes neurones qui ne fonctionneront pas pendant de longues minutes . La fille me méprise et m'insulte, elle hurle \\ Ces écrivains de merde, tu ne pouvais pas rester à Paris au lieu de venir faire chier les Malgaches ? Je suis coincé en plein désert !!!Oh secours , Je suis avec un fou , il vas me tuer ;....avec un fou qui va me tuer . Tu m'a proposé de t'accompagner pour aller faire des baignades .Pas pour me suicider. Et tu conduis COMME UN PIED .!!! Je ne sais même pas qui a osé te vendre cette voiture, mais il devrait être poursuivi pour mise en danger de la vie d'autruis !
		- "On s'amuse et on se tire sans payer .pouvait on lire dans leur regard."
		- A qui est ce la faute ? Nous débarquons d'Europe, nous avons une image de la femme, clean, , sage, éduquée, nous sommes confrontés à des panthéres! ...Ceux qui ont été confrontés à de vraies femmes fatales me comprendrons
		- A Tulear, rester un anonyme pour un Vazahas est aussi difficile que pour une star de télé
		- Autour de nous un paysage de désolation de dunes se sables chauffées à blanc. Chaque minute comptait. La musique s'était tue. Il régnait un silence de mort depuis que le moteur c'était arrêté. Je venais d'ensabler le véhicule. Il fallait agir et arrêter de rêver. .....<link> L' Ensablement, Photo = La Jiolahin'bavy = la femme gangster - Vehyvavy </link> (suite Chap.46) Quand elle vit le 4x4 instable , suspendu à un métre du sol , osciller sous les rafales du vent , Angela s'enfuit. <link> "Je suis là pour baiser. Pas pour m'occuper de ta bagnole! " </link> . La salope intégrale. Elle me plaquait juste au moment où les choses allaient mal. Je suis seul dans un désert . Et planté avec les deux tonnes de ferrailles de l'ex-franchisseur, le land rover , bloqué, les roues immergées dans le sable, lourd comme une enclume. Et le climat dans ce western ? +45°C , je suis en train de griller comme des brochettes sur un barbecue .<link> <br> Année 2005, sur la photo, Angela , 22 ans . En 2007, elle sera morte. </link>Par amour pour elle, je vais traverser des fleuves en 4x4, des déserts de boue et de sable, je vais braver la chaleur et la soif. <br>. Angela, elle a poisse . Elle m' offert 2 mois. FULGURANT . Angela, était dangeureuse. Mais elle était également bonne copine . Vous ne savez pas à quel point elle l'était . Une fois nous n'avions plus d'argent. Elle s'était absentée 8 jours de Tulear et j'ai appris qu'elle avait été à Tana faire le trottoir pour gagner quelques centaines d'euros avec des Vazahas pour financer le gas oil. (c'est une pratique courante à Mada pour boucler les fins de mois ) Sa courte existence n'aura pas été vaine, elle a changé la mienne pour toujours. Mais l'amour pour une femme, fut elle la dernière des garces, est éternel et je transmettrai son souffle jusqu'à la fin de ma vie. <br> <link><img align=left height=285 width=425 src=/<path>/files/ensable/$file/ensablew.jpg></link><br><br> <br> <br> <br> <br> <br> <br> <br> <br><br> <br> <br> <br> <br> <br> <br> <br> <br> Je m'approchais d'un village . Ce village où je croyais demander du secours mais qui se trouvait être la plus belle collection de têtes d'abrutis hébétées qu'il m'eut été donnée de contempler au cours de ma vie d'aventurier des déserts. conseils . Partagez <link>la vie des véritables aventuriers du Sud de Madagascar !. </link> Ici, le minuscule village de Beheloka, Photo de la brousse Malgache, avec sa séduction redoutable et son malfaisant enchantement.
		- C'est pour toi lecteur que j'écris ces lignes .. gorgées de vérité.! - Car je ne les pas écrites sur un coin de table de Saint Germain des Pré, "Aux deux magots", comme Sartre, mais dans les recoins poussièreux de cette vallée de larmes, Madagascar.
		- Ce qu'il y a d'insolite à se retrouver tout nu, enfermé dans une chambre d'hôtel de Tulear (Madagascar) avec une ou plusieurs inconnues dont on se sait rien, même pas le prénom !
		- Comment en était je arrivé là ? Coincé dans les dunes d'un pays pourri , sous une chaleur de damnés, j'allais mourir anonymement auprès d'une pouffiasse à deux balles qui se souciait autant de moi que de sa vieille paire de tong. retour en arrière sur ma vie de bourlingueur.
		- Gilles Léouzon, est un de ces hommes, un déclencheur d'amitiés fortes, un catalyseur d'émotions.
		- Il n' a qu'au pieu qu'on peut s'entendre avec elles et encore pas avec toutes. .

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